II |
LES
ORNON |
1°) Gaillard d'Ornon |
Le troisième
Bernard de Blanquefort, Seigneur d'Audenge, n'eut
pas de descendance mâle et le nom de Blanquefort,
qui fut un des plus illustres du Moyen-âge, disparut
non seulement à Audenge, mais aussi à Blanquefort
même. La présence de Gaillard d'Ornon est attestée dès 1332. Il figure, cette année-la, sur les comptes de l'archevêché au titre de son Château d'Audenge. Il nous est plus spécialement connu par les Rôles Gascons et par cette vieille affaire de Justice au sujet de laquelle le roi d'Angleterre dut intervenir trois fois successivement Marie de Blanquefort fut l'héritière de son père, Bernard (cf. l'acte du 20-3-1336). Elle épousa Gaillard d'Ornon, qui lui aussi était issu d'une très ancienne famille du Bordelais. Seuls, d'ailleurs en Guyenne, les Ornon portaient le titre de Comte. (18)
Le 30-9-1332, le
Roi-duc
écrivait à son sénéchal de Guyenne pour enquêter sur
la justice exercée par Gaillard d'Ornon dans son
Château d'Audenge. Le 25-3-1336, Edouard III
ordonnait encore à son sénéchal de laisser Gaillard
d'Ornon et Marie, son épouse, fille et héritière de
Bernard de Blanquefort, dans la jouissance de la
justice d'Audenge et de Lacanau ainsi que dans les
droits de varech et des côtes de la mer
(19). Enfin
le 13-6-1341, il ordonnait encore la restitution aux Ornon de la haute et basse justice d'Audenge et de
Lacanau moyennant hommage et serment de féauté |
2°) Bernard d'Ornon |
Marie de Blanquefort
et Gaillard d’Ornon eurent pour successeur leur fils
Bernard d'Ornon qui apparaît dans la chronique de l'époque,
dès 1350, en qualité de témoin au mariage de son
important voisin et ami, le Captal Jean III de
Grailly (21). Cette même année, Bernard d'Ornon eut à régler avec le chapitre de Saint-Seurin, Curé primitif d'Audenge, une vieille affaire de dîme qui était déjà en litige du temps de ses parents (22). Peut-être est-ce l'origine de ce dimon que les seigneurs d'Audenge prélevèrent jusqu'à la Révolution sur le produit de la dîme de la paroisse Seigneur d'Audenge durant la période 1350-1370, Bernard d'Ornon vécut la grande époque de la souveraineté anglaise, celle du Prince Noir (1355-1372), mais on ignore le rôle qu'il a pu ou dû jouer dans les chevauchées du Prince anglais ou auprès du Captal, lors de la bataille de Poitiers, en 1356. Le 9-7-1363, le baron Bernard d'Ornon, ainsi que les autres barons et chevaliers, rendait hommage au roi-duc, qui était représenté par le Prince de Galles, dans la cathédrale de Bordeaux (23) La mouvance directe au Duc de Guyenne était ainsi définitivement confirmée.
3°)
Marie d'Ornon et Thibaud de Puylehaut
(24). Marie d'Ornon, Dame d'Audenge, succéda à son père, Bernard. « Le 15-3-1375, haute et puissante Dame Marie d'Ornon, fille de Messire Bernard d'Ornon, baron d'Audenge, présent, épousa Thibaud de Puylehaut et lui apporta 2000 livres bordelaises en dot » (25). Par succession, elle allait devenir aussi Dame d'Ornon et c'est à ce titre qu'en 1384 elle affranchit un de ses serfs de Canéjan, un certain Pierre Dupuyau, qui obtint la liberté en abandonnant la totalité de ses biens (26) Dès qu'il avait été en âge de porter les armes, Thibaud était entré au service d'Amanieu d'Albret, sire de Langoiran, partisan fidèle des Anglais, qui participa notamment à l'expédition de 1355 au cours de laquelle Toulouse, Carcassonne et Narbonne furent ravagées. (Froissart). Lorsque Amanieu mourut en 1363 ou 1364, Thibaud, son compagnon, prit en charge la tutelle de son fils, Bérard d'Albret, alors âgé de 16 ans. Thibaud s'acquitta si parfaitement de cette tâche que le 13-3-1366, Bérard lui fit donation à titre viager de la seigneurie de Saint-Magne et, neuf ans plus tard, à l'occasion du mariage de Thibaud, lui concéda définitivement St Magne, pour lui et ses héritiers, avec tous les droits : gallinage, civadage (27), et justice haute et basse.
Thibaud servait les
Anglais, mais aussi et
à l'occasion tout
autre seigneur disposé à rémunérer ses services.
C'est ainsi que « lo Senhor d'Audenge » et
son compagnon Arnaud-Guillem de Garnung s'engagèrent
dans l'armée que le fameux Gaston Foebus, comte de
Foix, avait rassemblée, en 1378, à Morlaas
(28). Or Foebus appartenait au camp français. |
III |
LES MONTFERRAND |
Le I5éme
siècle fut celui des Montferrand. Cette famille fut
pendant cinq siècles une des plus notoires de la
province de Guyenne, parmi les Montferrand qui
portaient le titre de « Premiers Barons de
Guyenne », on relève des archevêques, des
gouverneurs, des sénéchaux et des membres du
Parlement de Bordeaux. Dans le pays de Buch, on les trouve à Audenge, Andernos d'une part, à Salles d'autre part et à peu prés à la même époque. Au début du 15éme siècle, deux branches de la famille étaient issues de Bertrand II et de Rose d'Albret, son épouse. L'une dite du « Soudan, ou Soudic, de la Trau » (31) et de Landiras, l'autre dite des Seigneurs d'Uza et de Salles. La première branche est aussi celle d'Audenge. Curieusement, une descendante de la branche Uza-Salles, Jacquette de Lur, allait épouser le seigneur d'Audenge, vers 1520, ainsi qu'on le verra plus loin. Dans son étude sur Andernos, Ducaunés-Duval a commis une confusion entre les deux branches ; c'est pourquoi, il se demandait s'il n'y avait pas eu de continuité depuis les premiers Montferrand jusqu'à Jacquette de Lur. L'extrait ci-après de la généalogie des Montferrand empêche toute confusion : |
|
Les Montferrand, plus
encore que les Captaux de Buch, furent les plus
ardents défenseurs
de la cause anglaise. La politique du roi
d'Angleterre consistait ainsi qu'on l'a entrevu
antérieurement- à tenir les seigneurs gascons dans
une étroite soumission par le mécanisme des
confiscations, donations ou restitutions de fiefs de
façon provisoire ou définitive. Les Montferrand
furent comblés de faveurs et de donations. Pierre de
Montferrand était ainsi devenu seigneur de Lesparre
et de Carcans (1440), seigneurie antérieurement
détenue par le roi d'Angleterre. C'est sans doute
dans de semblables conditions qu'il reçut Audenge
Andernos et Lacanau. Les dernières péripéties de la guerre de cent ans se terminèrent tragiquement pour Pierre de Montferrand. Lors de la première capitulation de Bordeaux en 1451, tous les seigneurs de la Guyenne durent jurer fidélité au roi de France. Mais le Captal et Pierre de Montferrand partirent secrètement à Londres, en août 1452, pour préparer un retour des Anglais. Les hostilités reprirent. Les Montferrand combattirent, notamment à Castillon, dans les rangs des Anglais qui furent battus. Bordeaux capitula pour la seconde fois en 1453. La guerre était finie. Pierre de Montferrand qui fut banni avec vingt autres chefs de la résistance fit une dernière tentative de rébellion en 1454. Il fut pris à Poitiers et condamné comme traître à son souverain et seigneur, le roi de France. Dans sa « Chronique de Charles VII », Jean Chartier dit au Chapitre 272 que le seigneur de Lesparre fut « décapité, écartelé, mis en six pièces et exposé en divers lieux ». La plupart des nobles s'expatrièrent spontanément, d'autre furent bannis. Marie de Bedford, veuve de Pierre de Montferrand, bien que cousine du roi d'Angleterre, vécut à Londres une existence misérable. Puis, aidée par son fils François, elle fit le commerce de la laine. Tous les fiefs des Montferrand furent saisis et confisqués. Audenge, ainsi que Puy-Paulin, le principal fief des captaux à Bordeaux, furent attribués à Géraud d'Albret, un fidèle de la cause française, qui joua un rôle important dans la reconquête française. Le 9-11 1457, Géraud d'Albret établit le dénombrement des seigneuries qui lui avaient été concédées : La Trau, Portets, Landiras, Audenge, Lacanau, toutes antérieurement confisquées à Pierre de Montferrand (32). Par ailleurs, Charles VII avait aussi, dès le 8-5-1453, confirmé à Arnaud Amanieu d'Albret les donations de Lesparre et Carcans, confisquées également à Pierre de Montferrand (33), Louis XI nomma son frère Charles, duc de Guyenne. Ce dernier prit de nouvelles mesures de réconciliation et restitua la plupart des fiefs à leurs anciens propriétaires : le 13-8-1469, il fit donation à François de Montferrand, des seigneuries de la Trau, Portets, Audenge et Lacanau. Après le décès prématuré du duc Charles, Louis XI confirma ces donations, le 13-6-1472(34). |
IV |
LE SIECLE DES SEIGNEURS LANDAIS (35) |
Le 16eme siècle
fut pour le pays de Buch, celui des seigneurs
landais. De 1490 à 1609, Audenge, Andernos, Lacanau
demeurèrent dans le patrimoine d'une seule famille
d'origine landaise qui porta successivement les noms
de Castéja, de Du Puy ou Dupuy, et de Bourbon-Bazian.
Si Ducaunés-Duval cite le nom des Du Puy, si les
Archives Historiques de la Gironde citent
incidemment les Bourbon-Bazian, qui leur
succédèrent, personne ne prononce le nom de Castéja,
leur nom d'origine. A plus forte raison, personne
n'a précisé ce que fut cette importante famille. Issus d'une famille de chevaliers du pays de Born aux origines très anciennes, connue dès le 14éme siècle, les Castéja ou Castetja, allaient acquérir successivement la maison noble du Puy et porter le nom de cette terre, puis la baronnie d'Audenge, puis un grand nombre de seigneuries en Born. Ils furent ainsi propriétaires de fiefs et seigneuries à Parentis, Gastes, Ste Eulalie, Aureillan, Pontenx, St Paul et Mézos, situé plus au sud, et pour prolonger ce chapelet de fiefs, qui bordaient les lacs landais, ils achetèrent, plus au nord, Audenge, Andernos et Ignac, Lacanau et Tallaris et même la maison noble de Ruât avec les trois ou quatre fiefs qui lui étaient rattachés. Une pareille évolution préfigure celle des Damanieu, les futurs Captaux de Buch au 18éme siècle, sinon celle des Baleste-Caupos qui allaient justement racheter plusieurs des anciennes possessions Bourbon-Bazian, telles qu'Andernos Lacanau, Biscarrosse... La Baronnie d'Audenge eut donc pour propriétaires successifs après les Montferrand : - Louis Castéja, seigneur du Puy, (1490-1500 (?)) - Jacques Dupuy, son fils sans doute, (vers 1520 ) - Suzanne Dupuy, sa fille, épouse Bourbon-Bazian (1540-1578) - Jean et Bertrand Bourbon-Bazian, ses fils, puis Bertrand et Samuel, son neveu jusqu'en 1609. Une autre branche se fixa à Ruat d'où elle disparut en 1620.
1°)
Origine des Castéja
2°)
Les Castéja à Audenge
3°)
Jacques et Suzanne Dupuy
4°)
Les Baillettes de Suzanne Dupuy |
V |
LOUIS DE PONTAC, EPHEMERE SEIGNEUR D'AUDENGE |
« L'Histoire de
Bordeaux » (49) consacre des développements à la
célèbre famille de Pontac sous le titre « Une
réussite moderne ». Il s'agit, en effet, des
grands parlementaires des 17e et 18éme siècles. Il y
est dit « qu'ils avaient fait entrer dans leur
patrimoine les seigneurs et maisons nobles
d'Escassefort, de L’Isle
St Georges,
Bisquetan, Haut-Brion, Lalande, Livrac, Queyrac,
Podensac, Montplaisir, Lacanau, Audenge et
Salles ». Certes, le premier président Arnaud Pontac avait bien été seigneur de Salles où il avait construit au 17eme siècle le château actuel situé près de la Leyre, mais on peut s'étonner de leur voir attribuer Lacanau et Audenge à l'époque de la Renaissance, car nous avons trouvé Suzanne Dupuy, Dame d'Audenge, lors de son mariage en 1534, encore en 1542 lorsque Gaston de Bourbon établissait le terrier de Lacanau et enfin, en 1571, lorsque les grandes baillettes concernant les pacages furent signées par son fils. Et cependant, Louis de Pontac, fut bien seigneur d'Audenge durant une période qui va de 1545 à environ 1563. Cet intermède Pontac mérite d'être noté, car il est dans notre région, un des exemples de cette très vaste mutation sociologique qui substitua une noblesse de robe, d'origine bourgeoise, à la très ancienne noblesse d'épée qui avait ses origines dans la chevalerie du Moyen-âge. Louis de Pontac était le 5eme fils de Jean de Pontac, greffier civil et criminel du parlement, issu d'une notoire famille de marchands et bourgeois bordelais, qui assurait son évolution par l'achat de charges anoblissantes telles que celle de Conseiller au Parlement. Déjà en 1512, Jean de Pontac avait acheté Salles. Quant à Louis, il avait fait des études de droit, obtenu sa licence et avait acheté l'office de secrétaire du Roi, receveur des tailles en Armagnac (50) il devint seigneur d'Audenge, dans les conditions suivantes (51) : « Dame Suzanne du Puy, dame du dit lieu, du consentement de Monsieur Gaston de Bourbon, chevalier, seigneur de Bazian, son mari, ayant vendu à réméré de trente ans à demoiselle Jacquette de Lur, sa mère, la seigneurie d'Audenge et de Lacanau, avec tous les droits et dépendances, pour le prix de 4500 francs bordelais, quelques temps après n'ayant pas 25 ans, elle échangea le dit droit de réméré à Monsieur Louis de Pontac, contrôleur de la Chancellerie de Bordeaux, qui aurait de la dite de Lur, retiré la seigneurie dont il a été possesseur. Mais le parlement de Bordeaux aurait cassé ce contrat et comme le terme de 30 ans approche et que etc. » (Acte passé dans la maison noble du Puy, paroisse de Parentis le 1-6-1563.) Dans un langage moins juridique, nous dirons que Suzanne Dupuy avait vendu Audenge à sa mère mais en se réservant une faculté de rachat avant 30 ans. Elle avait aussi vendu à Louis de Pontac cette faculté, ou droit de rachat, que Louis de Pontac mit en jeu. Il annula ainsi la vente à Jacquette de Lur et devint seigneur d'Audenge. Le Parlement de Bordeaux annula plus tard la vente de cette faculté de rachat. Les choses reprirent leur état primitif et Suzanne du Puy redevint Dame d'Audenge. |
VI |
RAYMOND DE FORGUES ou LA FIN D'UNE EPOQUE |
Le 12 septembre 1609,
Bertrand de Bourbon-Bazian et son neveu Samuel,
coseigneurs d'Audenge vendirent Audenge, Andernos
et Ignac, Lacanau et Talaris, plus
exactement,
échangèrent ces fiefs contre la moitié de la prévôté
d'Entre Deux Mers que leur abandonnait Raimond de
Forgues, avec une soulte de 8790 livres
(52). Comme Louis de Pontac, Raimond de Forgues était issu de la nouvelle aristocratie de parlementaires et hauts fonctionnaires. Le 30-5-1606, il avait reçu, en effet, l'office de Grand Maître Général et Réformateur des Eaux et Forêts de Guyenne, Poitou, Angoumois et Saintonge (53) Il possédait plusieurs fiefs en Angoumois et était ainsi baron de Larochechandry et des Pins. Raymond de Forgues, qui habitait Angoulême, était l'homme de confiance et l'intendant de Jean Louis de la Valette, duc d'Epernon et Captal de Buch, alors gouverneur de l'Angoumois et habitant le château d'Angoulême (54). Monsieur de Forgues dont les principales propriétés se trouvaient dans les riches terres de Saintonge ne pouvait que constater la pauvreté de ses fiefs de Guyenne. Il ne les conserva pas et les trois paroisses furent successivement vendues. Le 21 avril 1617, il revendit Lacanau et Talaris à Pierre Baleste, Receveur des consignations du Captalat de Buch, habitant de la Teste, pour la somme de 15.360 livres tournois (55) Peu après, mais à une date imprécise vers 1619-1620, il vendit Audenge à Jean Castaing, dit Broy, marchand de la Teste (56) Raymond de Forgues décédait peu après à Angoulême. Son testament, établi le 22 août 1622, ne fournit aucune précision sur son patrimoine (57). Il laissait une veuve et trois jeunes enfants. Madame Catherine Redon, sa veuve, déploya autant que son mari, une très grande activité pour la gestion des biens de la famille Ses actes sont innombrables. Le 20 avril 1625, elle revendit à leur tour Andernos et Ignac à maître Pierre Baleste, juge du Captalat, parent du précédent, pour la somme de 7000 livres, payée à crédit. (58). Ainsi, les deux Baleste et Jean Castaing avaient mis la main sur la vieille seigneurie d'Audenge qui se trouva désormais scindée en trois baronnies indépendantes. Une page de notre histoire locale était tournée. |
P. LABAT |
(18) « Lacrise d'une société » - Robert Boutruche,
p. 83. (19 )Rôles gascons de 1336. N° 22. memb. 2. (20) Rôles gascons de 1341, N° 5, memb. 18, et Drouyn XXVII -160 - A M de Bordeaux. (21) Archives historiques de la Gironde. (22) A.D.G. G 1077 (avec le chapitre de Saint-Seurin) (23) Delpit. Documents français en Angleterre - p. 86. (24) Abbé Gaillard « La Baronnie de St-Magne ». (25)B. M. Bordeaux-Man. 828-42. Titres de la Maison d'Ages. (26) A.M.G.-T. 23, p. 63. (27) Gallinage : de galline, désignant poules et coqs ; Civadage : de civrade, nom gascon de l'avoine. (28) A.D. des Pyrénées-Atlantiques. (29) Coll. Moreau-Bréquigny. T. 655, p. 449. (30) Nous ignorons pourquoi. (31) Soudan, ou Soudic, serait une transformation du mot soldat.La Trau, était une place forte située dans la paroisse de Préchac (32) Société des Archives Historiques : Communication de M. Védère-26.6 1944. (33) A.N.- SS 162 -Texte dans Boutruche « La crise d'une Société », p. 490. (34) A.D.G.- c. 4156 (35) La source principale de documentation est la « Collection Drouyn » aux A. M. de Bx, en particulier,le dépouillement des archives de Marcellus et de celles du château de la Tresne. (36) D'après cet acte de 1402, il existait donc un déversoir de l'étang de Biscarrosse. La carte de Belleyme de 1780 indique encore un lieu dit « Boucau » à l'ouest de l'étang ; ce qui confirme bien l'existence de ce déversoir disparu sous l'invasion des sables. (37) Terre noble où l'on élevait des chevaux destinés au Roi. (38) Drouyn. Tome X, p. 214 -A.M.B. (39) A.M. Bordeaux. (40) Drouyn. T. 24. p. 276 - Archives de La Tresne (de Nacondé, notaire) (41) Dictionnaire du Père Anselme. T. 1, p. 373. (42) A.D. des Landes : G. 10 (43) A.N.- Q. 287 (44) Acte Dunouguey, notaire de Gujan. (45) Acte capitulaire du 30.11.1772, nommant quatre Syndics pour procéder à l'échange : Joseph vieilleville, chirurgien, Charles Lahens, sergent (huissier), Jean Dartenuc, syndic de la paroisse et Jean Lacone. (46) Notaire Dunouguey, Acte du 17.10.1793. (47) Pacages. (48) Minutes de Daudan, notaire de Castelnau 106. 3E3996. (49 T. IX. p. 177 et suivantes, publiée sous la direction Ch. Higounet. (50) P. Meller. Notes pour servir à l'histoire de la famille Pontac. (51) Contrat analysé par Drouyn dans les Archives Marcellus. T. X p. 226. (A.M.Bx) (52) Chadirac, notaire à Bordeaux, 3E. 3160, p. 649. (53) A.D.C. - I.B. p. 80 inventaire n° 186. (54) Plusieurs actes du Duc d'Epernon et de R. de Forgues se trouvent dans les minutes du notaireChirade d'Angoulême. (55) Chadirac, notaire à Bordeaux. (56) D'après les archives du Château de Ruat, Jean Castaing est déjà Baron d'Audenge en 1620. (57) Chirade, notaire d'Angoulême. (58) A.D.Charente 2 E 340. Extrait du Bulletin n° 24 de la Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch du 2e trimestre 1980 |