Arès à travers la Littérature

 

Jean BALDE.
« Le village d’Arès posé sur le bord du Bassin d’Arcachon, entre la grande nappe d’eau et les bois de pins, est habité par des pêcheurs et des résiniers. On y respire une odeur de mer et d’huîtres fraîches. A la marée basse, les longues pinasses de parqueurs jonchent une étendue désolée de vase qui rejoint l’horizon. Le ciel est parcouru de nuages marins et de grands triangles d’oiseaux qui le transpercent comme une flèche. Les couchers de soleil y sont beaux et mystérieux. Le globe rouge tombe derrière les ondulations des dunes boisées, dans l’océan invisible dont retentissent les jours de mauvais temps les coups lents et sourds… »

Ainsi débité, cette œuvre publiée en 1925 dont les descriptions poétiques et pittoresques n’altèrent en rien le pathétisme.

Emilien BARREYRE.
« J’ai lu de bon cœur « Les Malineyres » fleurs de mer que vous avez cueilles au fond de la Gascogne où viennent finir les derniers échos de notre langue d’oc… »

Ainsi Fédéric MISTRAL félicitait-il l’auteur du recueil paru le 21 mars 1913. Emilien BARREYRE autodidacte sensible perfectionna sans cesse la langue d’oc, son moyen d’expression, qui triompha aux Jeux Floraux le 1er mai 1914.

Plus tard, sa dernière œuvre couronnée sera la célèbre « Conque d’Alézia ».

Malheureusement, usé par les privations, il mourut loin d’Arès le 29 décembre 1944.

« On l’enterra, écrit Blédine sa fille, avec son complet noir et son grand béret basque. Et lui, le chantre de la vague et de la dune blonde sous sa robe de pins, mourut loin de son pays natal et fut conduit à sa dernière demeure sans fleurs, ni couronnes, car hélas ! nous étions à bout de ressources ».

Louise WEISS.
Dans « La Petite fille du siècle », Louise WEISS, nièce de Madame WALLERSTEIN évoque, avec une verve malicieuse, la vie au château en ce début de siècle. Son œuvre romancée « Les dernières voluptés » s’en inspire directement.

Dans « La Résurrection du Chevalier », la narration du séjour effectué à Arès aux heures sombres de 1940. Les relations avec le gouvernement replié de Bordeaux, l’appel du 18 juin, l’arrivée des allemands au château, tout y est évoqué en des pages inoubliables d’humour et d’émotion.

Jean DUMAS.
« La vie municipale d’Andernos et d’Arès » sous la révolution est le fruit de recherches précises dont Monsieur DUMAS, par ailleurs cité dans notre bulletin, nous fait profiter.

Citons encore les pages de :

Monsieur le Doyen PAPY. : « Les landes de Gascogne et la Côte d’Argent »

Monsieur Jacques RAGOT. : « De la Leyre au Cap-Ferret », « Le Cap-Ferret de Lège à la Pointe »

Monsieur Roger GALY. : « Le Bassin d’Arcachon »

Monsieur Gérard SIMMAT. : « Mémoire en images Arès », « Les Quinconces, Arès et Andernos sur la Côte Noroît du Bassin d’Arcachon »

Madame Isabelle VERDIER. : «Arès village d’Andernos, Arès commune autonome de 1780 à 1903 », « Arès à l’ombre du château de 1851 à 1947 »

Monsieur Luc FREDEFON. : « Le sable, La mer, La voile, Ignac »

Madame et Monsieur Françoise et François COTTIN. : « Le Bassin d’Arcachon au temps des pinasses de l’huître et de la résine »

Monsieur Luc DUPYOO. : « Autrefois… Le Bassin d’Arcachon, Pêcheurs, ostréiculteurs et chasseurs », « Autrefois … La Côte Noroît, Les Jacquets, Piquey, Piraillan, Le Canon, L’Herbe »

 

 

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